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L’employée de Red Bull qui avait accusé Christian Horner, le patron de l’équipe de formule 1, de « comportement inapproprié » a été suspendue, a fait savoir jeudi 7 mars à l’Agence France-Presse (AFP) une source proche du dossier. Une conséquence directe de l’enquête interne, désormais close – M. Horner a été blanchi –, menée sur ces allégations, a-t-elle précisé.
Interrogée par l’AFP en marge des premiers essais libres avant le Grand Prix d’Arabie saoudite, à Djedda, samedi 9 mars, l’équipe championne du monde en titre a botté en touche : « Red Bull ne peut faire aucun commentaire sur la situation individuelle d’un employé de l’entreprise. »
Au terme d’une enquête interne, dont l’ouverture avait été annoncée le 5 février, le conseil d’administration de la firme autrichienne avait rejeté, la semaine dernière, la plainte de la femme et renouvelé sa confiance au directeur historique de l’écurie.
La décision de Red Bull avait alors été critiquée dans le paddock, nombre d’équipes rivales dénonçant le manque de transparence de cette procédure. D’autant que, le lendemain, un e-mail anonyme, envoyé aux journalistes couvrant la formule 1, à des responsables du sport automobile ainsi qu’aux écuries concurrentes, avait relancé l’affaire. Son contenu – notamment des messages WhatsApp prétendument écrits par M. Horner – n’a cependant pas pu être vérifié de manière indépendante.
A l’issue du Grand Prix de Bahreïn, remporté par le triple champion du monde Max Verstappen, le père du pilote star, Jos, avait affirmé que Red Bull allait « exploser » si Christian Horner conservait son poste. Le mis en cause a toujours nié les faits qui lui étaient reprochés et s’est dit convaincu après la manche inaugurale de la saison que son avenir à la tête de l’écurie n’était pas menacé par les retombées de l’enquête : « Une procédure interne complète et longue a été conduite, et le grief soulevé a été rejeté. Fin de l’histoire. »
Le Monde avec AFP
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